Le principe du jeu, super accrocheur, car à la fois simple et terriblement efficace, consiste à diriger son personnage dans différents niveaux en écrabouillant tout ce qui se présente devant lui sans jamais trop réfléchir. Pour cela, le personnage que vous contrôlez dispose d’armes et de magie pour faire régner l’ordre et couler le sang. Là où il passe, l’ennemi trépasse ! Trois classes de personnages sont proposées : Le Guerrier, le Brigand et le Mage. Tous disposent de caractéristiques bien spécifiques qu’il convient de connaître avant de se lancer dans l’aventure. Le Guerrier par exemple se fie avant tout à sa force et à son endurance pour survivre. Le Brigand quant à lui préfère la vitesse et la précision à la puissance. Enfin, le Mage a tout appris des arts magiques. Il s’appuie à la fois sur l’énergie des fées et l’énergie obscure. Des caractéristiques bien différentes et qui offrent des combats eux aussi différents. Si vous êtes plutôt du genre bourrin, le Guerrier est fait pour vous. Le Brigand aime à la fois les combats au corps à corps, mais aussi les combats à distance. Le Mage, lui, préfère éviter tout contact avec ses adversaires. Chacun son style !
Chaque combat, rapporte des points d’expérience à son personnage. Des points d’expérience qui, une fois un certain quota atteint, permettent de monter son personnage d’un niveau, qui devient ainsi plus puissant. Libre au joueur d’attribuer alors les points d’expérience gagnés à l’aptitude de son choix : Force, Dextérité, Endurance et Energie. Ayez toujours en tête qu’en fonction de son personnage, certaines caractéristiques sont plus importantes que d’autres. Par exemple, nous l’avons vu plus haut, le magicien se fiche complètement de la force. Pour lui, l’essentiel est d’augmenter son énergie qui lui permet de lancer des magies plus puissantes. Passé un certain niveau d’expérience, votre personnage peut évoluer vers une autre caractéristique encore plus spécifique : le Guerrier évolue en Berseker ou en Croisé, le Brigand en Rodeur ou en Archer et le Mage et Magicien Noir ou en Illusionniste.
Pour les armes, même combat : certaines sont spécifiques aux aptitudes de son personnages, d’autres totalement inutiles. Par exemple, il va sans dire que le Mage n’a aucune utilité d’une hache à deux mains. Les armes, comme les objets (gants, bottes, casque, anneaux, armures, etc.), dans leur grande majorité, se récupèrent dans les niveaux : sur le corps d’un adversaire que l’on vient de tuer, ou dissimulées dans un coffre. Avantage, cela ne vous coûte absolument rien ! Inconvénient, vous récupérez souvent des armes ou des objets qui ne vous sont pas destinés ! Un conseil, conservez-les tout de même et vendez-les aux marchands qui se trouvent dans les villages, ça vous rapportera des pièces d’or. Pour info, je n’ai personnellement jamais acheté le moindre objet à un commerçant, ni arme, ni armure, rien ! Je me satisfais de ce que je trouve dans les niveaux et c’est très bien ainsi croyez moi (c’était déjà le cas dans le précédent opus).
Viennent ensuite les compétences et les spécialisations. Les compétences, comme leur nom l’indique, viennent compléter les caractéristiques de votre personnage. Elles augmentent elles aussi à chaque fois que votre personnage monte d’un niveau. Elles sont au nombre de huit : 4 actives et 4 passives. Les compétences actives s’affichent sur l’écran, à côté du bouton d’attaque, et permettent de lancer un coup spécial. Coup de talon, Coup vicieux, Pas léger ou Soleil du Désert pour le Brigand par exemple. Les compétences passives viennent gonfler les caractéristiques sans que vous avez besoin de vous occuper de quoi que ce soit : Pour le Brigand : Ambidextre, Reflexe, Marque de Mort ou Point Faible, tout se gère automatiquement par l’application lors des combats. Les spécialisations sont au nombre de 8 et sont spécifiques au personnage que l’on incarne. Elles viennent également gonfler ses caractéristiques de combat.
Enfin, cinq fées sont proposées dans l’aventure. La première, Celeste, fée de la foudre, est à vos côtés dès le début du jeu. Les autres, comme Primula, la fée de la terre, viendront s’ajouter aux autres pendant la partie. A vous de les découvrir. Elles ont leur utilité car elles permettent de déclencher des attaques supplémentaires qui sont parfois très utiles. Attention, certaines de leurs attaques sont totalement inefficaces sur certains ennemis, à vous de bien choisir quelle fée activer pour vous faciliter la tâche dans les combats. Au final, cela fait beaucoup de boutons sur le même écran de l’iPhone, mais cela ne perturbe en aucun cas la vision du jeu, qui reste, à mon avis excellente durant toute la partie.
Quant au jeu à proprement parler, il offre une excellente durée de vie. Trop courte diront les puristes, comme il faut diront les joueurs moins expérimentés. Une durée de vie qui s’allonge d’autant plus si l’on prend le temps de participer à toutes les quêtes annexes proposées. Et elles sont nombreuses les bougres ! Elles consistent généralement à tuer un certain nombre d’ennemis dans une zone bien déterminée ou alors de rechercher des coffres dans un lieu bien particulier. Ca ne va pas chercher midi à quatorze heure, mais cela permet de gagner facilement des points d’expérience sans trop se fatiguer (chaque quête exige de nombreux combats et on engendre donc plein de points d’expérience facilement et les niveaux grimpent en flèche !).
Graphiquement, Dungeon Hunter II est une tuerie sur iPhone. Vous pensiez que le premier opus était beau ? Celui-ci va vous écarquiller les yeux tellement il en jette ! De la 3D à tous les étages, des effets de lumière (et de transparence) franchement magnifiques, des décors colorés à souhaits et détaillés comme il faut… Dungeon Hunter II assure ! Il en est de même pour la prise en main, elle aussi parfaite. Alors, même si certains bugs apparaissent quand il faut cassez des tonneaux (le personnage se met à courir contre le tonneau sans parvenir à le casser !), ces quelques erreurs sont vite pardonnées au regard de la réalisation du jeu, exemplaire. Un must du genre.
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