Dungeon Hunter 5 est bon. Cette phrase représente en quelques sortes le meilleur et le pire de ce que je pourrais dire sur le cinquième épisode de la série de Gameloft. Sur un App Store tiraillé entre l’innovation et les resucées en tout genre, Dungeon Hunter 5 est situé au beau milieu de la ligne. C’est beau, c’est clinquant, on tue des monstres dans un tourbillon de sang en appuyant sur des boutons, on est heureux quoi. Et puis ensuite on tombe sur des créatures un peu trop balèzes pour notre personnage, alors on combine des équipements ou on dépense un peu d’argent pour s’en sortir. On commence le jeu en choisissant une classe de personnage, bien que visiblement il ne semble avoir aucune restriction pour ce qui est des armes et armures que l’on peut équiper. Donc au final, on choisit surtout ses fringues et puis c’est parti. Nous voilà plongés dans de très jolis donjons alors qu’on appuie sur le gros bouton en bas à droite de l’écran pour tuer des monstres. On trouve aussi d’autres touches pour utiliser des sorts ou des potions.
Ces boutons répondent plutôt bien, tout comme le stick virtuel, et charcuter du démon reste satisfaisant au fur et à mesure qu’on monte de niveau et qu’on récupère du matos toujours plus puissant. La plupart de ce qu’on gagne sera utilisé pour améliorer l’équipement que l’on possède déjà, avant de retourner au combat. On peut noter l’existence d’un système d’énergie pas trop ennuyeux, et aussi d’éléments de gameplay à la Clash of Clans où l’on peut créer sa base ce qui implique le fait de capturer des minions afin de protéger votre or.
Tout ça est bien fun, même si pas franchement révolutionnaire et souvent répétitif, ce qui est souvent le cas avec les hack n’slash. On martèle des boutons pour tuer des monstres, obtenir de l’équipement, fabriquer du meilleur matos, et puis recommencer. Notons quand même la présence de certains trucs ennuyeux comme le fait de ne pas pouvoir acheter de potions de soin, ou comme dit plus haut le caractère répétitif du jeu. Mais Dungeon Hunter 5 correspond en tout points à ce qu’on peut attendre d’un hack n’slash sur mobiles.
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