Pour sa première grande aventure sur nos plateformes iOs, Square Enix nous sert un spin off de la série Tomb Raider avec un portage fidèle de la version console de salon de leur Lara Croft and The Guardian of Light. On y retrouve la belle égérie dans une aventure unique où elle devra,avec l'aide du millénaire Totec, renvoyer ad Patrès l'infâme Xolotl revenue à la vie pour réduire le monde en poussière.
Pour le moins bateau, on ne peut pas dire que le scénario soit une valeur ajoutée au jeu. On ne pourra pas non plus dire que c'est son moteur 3D qui retiendra notre attention. Non, loin de là. Ce Tomb Raider nouveau cru en a dans le ventre et c'est avant tout pour le fun procuré par le mélange des genres maitrisé qu'il propose qu'on l'appréciera. Nouveau cru, nouveau jeu, avec la nouvelle Lara, tout change et c'est plutôt une bonne chose. En effet, exit la caméra derrière l'épaule de notre belle héroïne et ses cascades à répétitions sur des niveaux plus tordus les uns que les autres. Bonjour, la vue de dessus en 3D isométrique bien plus lisible et plus proche des jeux d'actions à double pad qui font les grandes heures du jeu sur iPhone. Alive 4-ever et Age of Zombies en dignes représentants pour l'exemple.
Il faudra désormais composer avec un jeu nerveux et bourré de possibilités pour occire toutes les créatures qui se présenteront sur notre route. Du traditionnel double pistolet au lance-flamme en passant par les mines et autres javelots, on n'en finira pas de s'extasier sur la variété de l'arsenal digne d'un FPS. Le tout affublé d'une maniabilité au poil réclamant tout de même quelques minutes d'adaptation pour jouer avec la panoplie assez incroyable de mouvements. Assassin's Creed n'est pas loin. Ces derniers auront une utilité certaine, car une partie puzzle très présente viendra régulièrement mettre vos méninges et vos réflexes à rudes épreuves tout en rendant l'action bien plus variée. Qui plus est ces variations de phases de jeu génèrent des cassures de rythmes qui rendent le jeu bien plus agréable. C'est en effet l'un de ses atouts, parfois rapide et stressant, il peut aussi être calme et posé et plaira autant aux mordus d'énigmes et d'aventure qu'aux fondus d'action et de scoring.
Puisqu'on en parle, il faut aussi noter qu'outre les traditionnels succès accompagnant Game Center, il intègre un nombre conséquent de défis à débloquer à chaque niveau. Ces derniers permettront de gagner de nouvelles armes ou carrément des améliorations pour les caractéristiques du personnage. Eh oui, c'est dit, Lara Croft and the Guardian of Light n'est pas édité pour rien par les créateurs de la série Final Fantasy. Il intègre tout une partie jeu de rôle qui à l'instar d'un Dungeon Hunter 2 ou d'un Twin Blades va vous permettre d'améliorer les performances de Lara. Il joue ainsi sur tous les tableaux et sans le faire maladroitement s'en sort plutôt bien. En particulier sur l'originalité des niveaux qui sans être variés dans les environnements, (grotte ou jungle), le sont très clairement dans leur construction. Bâtis sur plusieurs étages, bardés de mécanismes divers et de salles bloquées, il vous demanderont, patience et réflexion avant de livrer tous leurs secrets.
Et ils sont nombreux, car s'il ne faudra pas plus de 7 heures pour achever l'aventure, il y a fort à parier que vous y reviendrez pour boucler tous les défis et débloquer tous les objets et améliorations de Lara. Sans compter que vous pourrez être tenté d'y jouer à deux en coopération. Option plutôt bienvenue qui décuple le plaisir de jeu et sa rejouabilité. D'autant plus qu'elle est vraiment complète et contentera aussi bien ceux qui souhaitent s'y adonner en local avec un partage en wifi ou bluetooth, ou carrément en ligne avec une connexion via Game Center.
Il reste quand même quelques points noirs à citer. Le jeu est loin d'être un ravissement pour les pupilles et il est vrai qu'après s'être essayé à Dead Space ou Infinity Blade, on sera en droit de râler un peu sur la pauvreté des jeux de lumière et sur la distance d'affichage assez faible. Par ailleurs, on regrettera également le nombre restreint de décors et une ambiance musicale plutôt pauvre qui ne favorise pas l'immersion.
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