Preview : Plants vs. Zombies 2 : It's About Time

Le ton est donné dès les premières minutes de jeu : Plants vs. Zombies 2 : It's About Time est plus grand, plus fun, plus… tout en fait. C’est sans aucun doute la bonne surprise de cette version quasi finalisée du titre qui a été repoussé il y a peu sur iOS. Prévu au départ pour le 18 juillet prochain, il faudra finalement attendre jusqu’à la fin de l’été pour voir débarquer cette suite qui s’annonce suffisamment complète pour justifier ce retard de dernière minute. Ce qu’il faut retenir en premier lieu, c’est que Popcap a voulu proposer quelque chose de massif avec pour chaque univers une douzaine de niveaux sur une carte qui n’est pas sans rappeler celle d’un Mario. Certains d’entre eux donnent d’ailleurs accès à des niveaux bonus et à des mini-jeux.

Au rayon des nouveautés, il y a bien évidemment les univers que l’on parcourt. Fini le jardin de votre maison, il faut désormais naviguer à travers les époques afin de rencontrer tout un tas d’éléments inédits. Aux côtés des plantes que l’on a déjà pu voir précédemment, on peut en trouver des inédites qu’il faut débloquer. On a par exemple une plante qui peut lancer des boomerangs et donc taper deux fois le zombie s’avançant vers elle, il y a aussi un épi de maïs qui peut envoyer ses propres morceaux, ou bien une tranche de beurre, on pouvait aussi profiter d’une plante tirant avec trois têtes… et ce n’est pas tout. Il y a un réel travail, si la base reste la même, les développeurs ont clairement voulu proposer quelque chose de frais. Les fans retrouveront leur marque, sans pour autant se sentir trop au chaud. Et côté zombies, c’est du même niveau : on croise toujours des références, aux côtés de zombies plus éclectiques. Par exemple, il y a un zombie déguisé en pharaon, qui peut attraper les soleils qui tombent ou qui émanent des tournesols, d’autres se cachent derrière trois tableaux formant un dromadaire, toujours plus de challenges en somme.

Concernant les univers que l’on traverse, ils ont tous leurs petites fonctionnalités bien à eux, et pour accéder à l’univers suivant, il faut d’abord rassembler suffisamment d’étoiles. À l’instar d’un Angry Birds, chaque niveau propose trois objectifs qu’il faut atteindre pour gagner trois étoiles. Parmi les univers disponibles, on note le monde pirate, qui pourra proposer comme mini-jeux celui où des zombies viennent d’un bateau façon abordage, et se balancer avec une corde pour vous atteindre plus rapidement. Il y a aussi le monde archéologique, où on pourra avoir des rails qui vont et viennent de haut en bas sur le plateau, et sur lequel on pourra mettre une plante. Il y a largement de quoi faire, eu autant de stratégies différentes. Mais Popcap n’a pas oublié les fans inconditionnels puisque chaque univers proposera un Endless Level lié aux leaderboards.

Mais comme tout le monde le sait, Plants vs. Zombies 2 : It's About Time sera free-to-play. Autrement dit gratuit, mais avec des achats in-app. Si le studio indique qu’un joueur ne souhaitant pas payer pourra s’en sortir sans problème, la monétisation est bien présente et sert à faciliter le gameplay et se situe au niveau des pièces dont on peut disposer. Celles-ci peuvent certes être gagnées à la fin de chaque niveau, mais elles peuvent aussi être achetées par packs via les iApps. Pour débloquer plus rapidement des plantes, vous pourrez passer par cette solution, tandis que l’une des nouvelles fonctionnalités de cette suite pourra aussi en profiter. Il s‘agit des feuilles qui peuvent tomber aléatoirement sur le terrain, et qu’il faut récupérer. Une feuille permet d’augmenter la puissance d’une plante que vous choisissez au préalable. Par exemple, si vous utilisez une feuille sur un tournesol, celui dégagera d’un coup, beaucoup de soleil. Encore une fois, elles tombent du ciel (comme les soleils), mais si ça ne tombe pas assez rapidement à votre gout, il reste les achats in-app. Si cette partie freemium est présente, elle semble bien maitrisée par les développeurs, beaucoup plus que sur Real Racing 3, du même éditeur.

Durant plusieurs minutes, nous avions un jeu quasiment terminé entre les mains. Tout était d’ailleurs traduit en français et les prix des achats in-app étaient fixés. Et ce qui se dégage de cette prise en main, c’est qu’une fois encore, Popcap étonne et sait renouveler une formule qui n’a toujours pas pris une ride, et qui s’avère diablement efficace sur les supports tactiles.